
Ponction biopsie thoracique
Déroulement de l’examen
Préparation
Déroulement
Après l'examen
Toutes les informations essentielles sont regoupées dans la convocation qui vous a été remise après votre prise de rendez vous. Nous vous invitons à les suivre rigoureusement afin que votre prise en charge soit la meilleure possible, un consentement signé est également joint à compléter et apporter le jour de l’examen. Lors de la prise de rendez vous, merci de nous signaler impérativement des traitements qui fluidifient le sang type anti coagulant ou anti agregant (Kardegic, Plavic, Previscan, Eliquis…), un arrêt de ces derniers peut parfois nécessaire. Une prise de sang pour étude de la coagulation (hémostase et plaquettes) sera nécessaire. Le geste se déroule lors d’une courte hospitalisation.
Le jour de l’examen veuillez apporter:
- La demande de l’examen (ordonnance et /ou lettre de votre médecin)
- La liste écrite de vos médicaments plus particulièrement les traitements qui peuvent fluidifier votre sang (Kardegic, Previscan, Plavix…).
- Vos anciens examens (Scanners, échographies, IRM, Radios)
- Les résultats des examens de laboratoire qui vous auraient été demandés
- Votre carte vitale
- Les produits qui ont pu être demandés pour l’examen
- Le questionnaire médical rempli et signé
A l’exception des médicaments que l’on vous aurait précisément demandé d’arrêter, vous prendrez normalement vos autres traitements.
Venez de préférence accompagné. Pour être plus à l’aise, il est conseillé d’aller aux toilettes avant l’examen.
Le jour de l’examen vous serez reçu par notre équipe, qui reprendra avec vous les éléments du questionnaire médical, s’assurera de la normalité de votre prise de sang pour pouvoir effectuer le geste en condition de sécurité. Nous sommes là bien sur pour répondre aux questions que vous vous posez éventuellement.
Vous serez installé sur la table du scanner selon la zone à biopsier, sur le dos ou sur le ventre.
Votre coopération est essentielle : elle contribuera à la rapidité du geste de ponction et diminuera les risques de douleur et de complications. Vous devez rester immobile pendant l’ensemble de la procédure et arrêter de respirer si le radiologue vous le demande.
La ponction-biopsie comprend trois étapes principales :
- le repérage de l’organe ou de la lésion grâce au scanner, des marqueurs sont placés à la peau
- l’anesthésie locale au niveau du point de ponction. Elle peut provoquer une petite douleur de courte durée.
- La traversée de la plèvre (enveloppe autour du poumon) est désagréable. Après cela, vous n’aurez plus que des sensations de pression sur la peau. Plusieurs types d’aiguilles peuvent être utilisés selon la nature et la profondeur du prélèvement à effectuer, mais il s’agira toujours d’aiguilles à usage unique pour éviter d’éventuelles transmissions d’infections. Les aiguilles automatiques font souvent un petit déclic au moment du prélèvement.
Il est souvent nécessaire de faire plusieurs prélèvements.
La durée de la ponction est variable en fonction du mode de guidage et de la complexité de l’intervention, allant de 20 à 45 minutes.
Le prélèvement est envoyé au laboratoire pour analyse.
Le délai pour cette analyse dépends du laboratoire concerné mais il est environ d’une dizaine de jours. Le médecin qui a prescrit la ponction reprendra contact avec vous pour vous tenir informé des résultats. Dans de rares cas, les fragments de biopsie peuvent être insuffisants ou avec des résultats discordants par rapport à votre dossier médical, pouvant amener à la réalisation de nouveaux prélèvements.
Informations importantes
Y'a-t-il des précautions à prendre ?
Toute intervention sur le corps humain, même conduite dans des conditions de compétence et de sécurité maximales, comporte un risque de complication.
Pendant ou après une ponction du thorax, de l’air peut passer dans la plèvre (entre la paroi et le poumon : pneumothorax), entraînant une douleur du dos et de l’épaule, et une gène à la respiration. Ces signes disparaissent le plus souvent spontanément. Rarement ils conduisent à placer un petit tuyau (drain) pour évacuer l’air. Cette complication est systématiquement recherchée par une radio des poumons quelques heures après la ponction. La mise en place d’un drain peut conduire à une hospitalisation prolongée.
Il est possible que vous crachiez un peu de sang de façon transitoire. Une respiration calme et régulière aide à minimiser ce phénomène. Il est exceptionnel qu’une blessure d’un vaisseau soit à l’origine d’une hémorragie nécessitant une intubation et réanimation ou une intervention pour arrêter le saignement.
L’entrée d’air dans les vaisseaux et la migration de cet air vers le cerveau (embolie gazeuse) sont tout à fait exceptionnelles. Pour l’éviter, écoutez attentivement les consignes du médecin lorsqu’il vous demande d’arrêter de respirer et d’éviter de tousser pendant la ponction.
Une lésion d’un organe de voisinage (foie, vaisseau…) est rare mais possible dans certaines localisations ce qui peut entrainer des complications (principalement hémorragiques)
Une complication conduisant au décès est rarissime.
Les infections sont très rares, le geste se déroulant en conditions d’asepsie stricte. Des réactions allergiques sont rares et la plupart du temps benignes.
En pratique : prévenez-nous à la moindre gène respiratoire, en cas de douleur persistante ou de signes anormaux tels fièvre, frissons, vertiges.
Bon à savoir
Il est important de nous communiquer :
Vous allez bénéficier d’un geste guidé par l’imagerie (ponction, infiltration, biopsie, arthroscanner…). Tout geste présente un risque de saignement, raison pour laquelle certains traitements doivent être arrêtés ou adaptés.
N’arrêtez pas ces traitements de votre propre initiative mais après avis de votre médecin traitant. En effet, dans certains cas un arrêt intempestif peut être particulièrement dangereux voir formellement contre indiqué (ex : mise en place récente d’un stent coronarien).
Dans ce cas, un examen alternatif peut parfois être discuté (ex : IRM à la place d’un arthroscanner).
Anti agregant :
- Kardegic, Aspirine, Aspegic, Résitune : ne pas arrêter le traitement si dosage à 75 ou 100 mg. Si dose plus élevée (160 mg) : relais 5 jours avant pour du 75 mg.
- Clopidogrel (Plavix) : 5 jours d’arrêt
- Ticagrelor (Brilique) 5 jours d’arrêt
- Prasugrel (Effient) : 7 jours d’arrêt
- Duoplavin (association Kardegic-Plavix) : arrêt 5 jours
Un relais par Kardegic 75 mg de ces traitements doit être envisager au besoin, à coordonner avec votre médecin traitant.
Anti coagulant (AVK, NACO)
- Apixaban (Eliquis), Rivaroxaban (Xarelto), edoxaban (Lixiana) : 3 jours d’arrêt
- Pradaxa : 5 jours d’arrêt
- Antivitamines K (Préviscan, Coumadine, Sintrom, Minisintrom) : 5 jours d’arrêt
Un relais de traitement par héparine peut être nécessaire selon votre situation médicale, à coordonner avec votre médecin traitant.
En cas d’injection d’héparine (HBPM) :
- pas d’injection la veille au soir et le matin de l’examen à dose curative
- pas d’injection dans les 12 heures précédentes à dose préventive
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